Kitchen, Banana Yoshimoto
Résumé 4e de couverture
Que faire à vingt ans, après la mort d'une grand-mère, quand on se
retrouve sans famille et qu'on aime les cuisines plus que tout au monde
? Se pelotonner contre le frigo, chercher dans son ronronnement un
prélude au sommeil, un remède à la solitude.
Cette vie semi-végétative de Mikage, l'héroïne de Kitchen, est un jour
troublée par un garçon, Yûichi Tanabe, qui l'invite à partager
l'appartement où il loge avec sa mère. Mikage s'installe donc en
parasite chez les Tanabe : tombée instantanément amoureuse de leur
magnifique cuisine, elle est aussi séduite par Eriko, la « mère » de
Yûichi Eriko, personnage ambigu et pur, transsexuel à la beauté
éblouissante, qui, traversant le récit comme un soleil éphémère, va
bientôt mourir à son tour de mort violente...
Banana Yoshimoto révèle dans Kitchen, à travers une sorte de «
minimalisme flou », une sensibilité nourrie de paradoxes, une
sensibilité dans laquelle toute une génération de jeunes Japonais s'est
reconnue.
Ce que j'en pense :
Il ya deux histoires dans ce livre. deux romans. Le premier, Kitchen, le second Moonlight shadow. Ces deux romans ont un point commun, le travail du deuil, où comment continuer à vivre après la disparition d'un être cher. L'écriture accompagne le deuil des personnages, leur donne l'élan de remonter la pente par sa vivacité et sa légerté, par l'humour, jamais loin, ainsi qu'un constant retour au réel, même si la magie (2nd roman) n'est pas loin. J'ai préféré la seconde histoire, mais les deux sont vraiment à découvrir !! Un très bon moment.