La consolante, Anna Gavalda

Mon avis :
Une fois n'est pas coutume, je ne mets pas de résumé (tout d'abord car il n'y en a pas en 4e de couverture et c'est généralement celui que je mets, mais aussi car je ne veux pas influencer : l'influence est dans mon avis, d'autant que je sais que quelques uns attendent avec impatience le verdict !)
Alors c'est vrai qu'il y a en quelque sorte deux histoires dans ce livre, c'est vrai aussi comme beaucoup que j'ai préféré la seconde partie, mais la première pose les jalons de la seconde. Beaucoup on trouvé la syntaxe étrange (notamment l'absence de pronoms personnels récurrentes), mais dans ce long style indirecte libre, le héros et les personnages périphériques sont en proie à une perte d'identité qui se traduit justement par cette absence de pronom. La première partie du roman est assez noire mais elle nous mène vers ce que je nommerai chez Anna Gavalda "la leçon de vie"... Elle nous rappelle toujours aussi bien par les détails et les descriptions, par la construction de ses personnages que le bonheur est là tout près. Beaucoup on été déçu par ce livre, moi pas : j'y retrouve une philosophie de vie vers laquelle je tends, c'est déjà beaucoup, non ?
Un TRES bon moment à passer